La liberté d'expression assassinée

Un dessin de presse pour saluer les dessinateurs de presse de Charlie Hebdo, morts d'avoir osé dessiner.
Horrible attentat terroriste ce mercredi matin à Paris, où les locaux et la rédaction de l'hebdo satirique Charlie Hebdo ont été attaqués à l'arme automatique par un commando de plusieurs tireurs se réclamant d'Allah.
C'était jour de réunion de rédaction et plusieurs des caricaturistes vedettes du journal seraient au nombre des victimes (au total plus d'une dizaine de morts et blessés graves): les noms de Cabu, Wolinski, Charb, Tignous sont les plus cités sur Twitter.
Mais des policiers ont également été froidement abattus par les assassins, toujours en fuite dans la région parisienne, où le plan Vigipirate est à son niveau maximal d'alerte.
Le Président de la République française s'adressera à la Nation en direct dans la soirée (20h).
La presse, la France, la démocratie sont en deuil. Et en colère.
C'est la liberté d'expression que l'on assassine. Et le vivre ensemble qui est déchiqueté par les rafales de ces tristes individus.
Horreur, lâcheté, il n'y a guère d'autres mots pour qualifier cette fureur odieuse, imbécile et sanglante.
Si, un seul mot encore: tristesse.


(texte rédigé pour la page Facebook du Centre d'Action Laïque en hommage aux victimes  07/01/2015)