Carine B. •
Jacky, les jeunes connectés d'aujourd'hui suivent ces progrès
scientifiques et technologiques avec grand intérêt, et sont très curieux
de voir ces nouvelles "prothèses" et possibilités d'augmenter leurs
diverses performances et expériences, tout en étant bien conscients de
leurs limites et des motivations pour les paradis artificiels de leurs
ancêtres :)
Jacky D. •
Espérons-le, Carine, espérons que la conscience qu'ils ont, des
potentialités offertes par les technologies nouvelles, ne soit pas
biaisée par leur attrait naturel pour un jeu excitant mais dangereux, le
dépassement de l'homme par le transhumain. Qui risque bien de leur
faire outrepasser les limites de l'éthique, dès lors que ce "serious
game" où l'esprit humain joue avec sa "sur-vie" n'aura plus rien de
virtuel.
Dans les wargames de demain, ce ne sont pas que des robots sophistiqués que l'on enverra se battre, ce sont des jeunes gens transformés en cyborgs qui seront préparés au combat, par des laboratoires dont leurs cerveaux fourniront les disques mous: une réserve mémorielle inépuisable, un énorme "cloud" dont chaque goutte est un homme.
Mais nous voilà un peu loin de la gentille robotique domestique... enfin, pas tant que cela, si on considère que la cybernétique a depuis longtemps déjà intégré la notion d'esclave !^^J
PS Vous faites bien de rappeler que toute cette évolution repose sur des motivations, et j'ajouterai des concepts, des élucubrations (ces 'paradis artificiels' dont vous parlez?) et des réalisations, informatiques notamment, qui ne sont pas principalement dues aux générations actuelles, lesquelles en usent et abusent, mais à ces générations de la "modernité" en marche vers le "progrès" dans l'immédiat après-guerre. A ce sujet, j'aime à rappeler ce postulat remarquable de l'anthropologue Georges Balandier dans Le Désordre : "la modernité, c'est le mouvement, plus l'incertitude". Sacré e=mc2 ! -))
Dans les wargames de demain, ce ne sont pas que des robots sophistiqués que l'on enverra se battre, ce sont des jeunes gens transformés en cyborgs qui seront préparés au combat, par des laboratoires dont leurs cerveaux fourniront les disques mous: une réserve mémorielle inépuisable, un énorme "cloud" dont chaque goutte est un homme.
Mais nous voilà un peu loin de la gentille robotique domestique... enfin, pas tant que cela, si on considère que la cybernétique a depuis longtemps déjà intégré la notion d'esclave !^^J
PS Vous faites bien de rappeler que toute cette évolution repose sur des motivations, et j'ajouterai des concepts, des élucubrations (ces 'paradis artificiels' dont vous parlez?) et des réalisations, informatiques notamment, qui ne sont pas principalement dues aux générations actuelles, lesquelles en usent et abusent, mais à ces générations de la "modernité" en marche vers le "progrès" dans l'immédiat après-guerre. A ce sujet, j'aime à rappeler ce postulat remarquable de l'anthropologue Georges Balandier dans Le Désordre : "la modernité, c'est le mouvement, plus l'incertitude". Sacré e=mc2 ! -))