Celui-là est comme une colline
Moitié d'ombre et moitié de lumière
De celui-ci coulent des rivières
De larmes
Et cet autre a l'indicible charme
D'un pays qui serait sans frontières
Cet autre encor, pareil à la lande
S'allonge sans fin au soleil qui s'éteint
En voici un qui ne ressemble
Qu'au lac d'eau pure dans lequel il se mire
Et un autre qui passe sans rien dire
A l'image de sa vie, un désert
Calmes, tourmentés
Multiples, uniques, solitaires
Les visages sont des paysages
Où le regard se perd.
Chez Julie Chloé ©JD06112005
N.B. En poésie, on écrit indifféremment encor ou encore, selon le besoin. (Sociétés de gens de lettres et de lexicographes, Dictionnaire des dictionnaires, ou Vocabulaire universel et complet de la langue française, Paris, Londres et Bruxelles, 1835, P. 932)